"Il ne faut pas avoir peur d'une quelconque dépendance envers la Russie. La Russie n'a jamais déçu ses partenaires et d'autant moins allemands. Même dans la période très difficile qui a été celle du rétablissement de son Etat au début des années 90 la Russie a rigoureusement respecté le calendrier des fournitures de ressources énergétiques", a indiqué M. Poutine.
"Nous demandons uniquement qu'on nous traite de partenaires égaux et qu'on ne nous mette pas en position défavorable. Cela n'a jamais eu lieu dans nos rapports avec nos partenaires allemands et j'espère qu'il n'en sera jamais question à l'avenir", a souligné le président.
Le pétrole et le gaz russes qui couvrent 30% des besoins énergétiques de la RFA ont une grande signification pour le marché allemand, a poursuivi M. Poutine. C'est en partant de cette réalité que la décision a été prise de réorienter une partie du gaz qui sera produit sur le gisement de Chtokman vers l'Europe. "Comme l'avait demandé Mme Merkel", a noté le président russe.
Grâce à ce gisement, l'Allemagne recevra pendant 50-60-70 ans de 50 à 55 milliards de mètres cubes de gaz par an en supplément aux 40 milliards de mètres cubes qu'elle reçoit aujourd'hui, a précisé M. Poutine. "L'Allemagne deviendra non seulement un gros consommateur de gaz mais aussi un pays de transit, un centre important de distribution de gaz", a encore souligné le président russe.
