"Je ne comprends pas ce débat, et je pense qu'il est politisé artificiellement. Il est alimenté par des gens qui le font artificiellement et à des fins politiques, tout en comprenant qu'il s'agit d'une provocation", a-t-il déclaré dans une interview au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. "Ou bien il est alimenté par des gens tout simplement peu intelligents. Je le dis carrément, même si cela peut paraître grossier", a-t-il ajouté.
"Nous n'avons pas d'autres gazoducs que ceux qui vous alimentent, donc la dépendance est réciproque", a souligné M. Poutine, avant d'ajouter que cette réciprocité garantissait "la durabilité, la prévisibilité et la stabilité" des fournitures.
"Quand on nous dit en permanence que la dépendance est trop forte et qu'il faut rechercher d'autres sources d'approvisionnement, nous commençons à nous interroger si vous allez limiter vous-mêmes les livraisons russes. Et nous commençons alors à rechercher d'autres débouchés", a indiqué le chef du Kremlin.
"J'ai vraiment l'impression que les Occidentaux réagissent de manière inadéquate quand la Russie agit par des moyens capitalistes", a-t-il résumé.
