Auparavant, cette visite a été prévue pour les 9-20 octobre courant, et M. Novak en a reçu l'invitation formelle.
Ayant réaffirmé la volonté invariable de la Russie de promouvoir une coopération constructive avec les institutions et les mécanismes internationaux en matière de droits de l'homme, Moscou a rappelé que "dès le début, il avait été souligné que cette visite ne pourrait être effectuée que sur la base des actes juridiques et réglementaires en vigueur en Fédération de Russie".
"Quoi qu'il en soit, les conditions que M. Novak a formulées comme indispensables à son déplacement en Russie, y compris concernant les visites qui ne soient limitées par aucun règlement des établissements pénitentiaires russes se trouvent en contradiction flagrante avec la législation en vigueur en Fédération de Russie", est-il indiqué dans le communiqué de la diplomatie russe.
"Comme la Fédération de Russie est attachée au développement de la coopération avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, y compris avec le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, nous entendons poursuivre la concertation de toutes les modalités du futur voyage du rapporteur spécial en Russie qui pourrait avoir lieu plus tard", indique le document du ministère russe des Affaires étrangères.
