Quoi qu'il en soit, le temps d'éviter les sanctions de la part de l'Organisation des Nations Unies expire, a fait remarquer M. Solana.
"Jusqu'à ce jour, l'Iran ne s'est pas engagé à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, a-t-il noté. Mais le dialogue auquel je participe ne peut pas continuer à l'infini".
Auparavant, mercredi, le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré que son pays poursuivrait le développement de son programme nucléaire. "L'Iran ne reculera pas même d'un pas de l'exercice de ses droits légitimes (dans le domaine nucléaire) et poursuivra sa digne progression dans la voie choisie", a souligné Mahmoud Ahmadinejad, intervenant à un rassemblement monstre dans la ville de Nazarabad, située non loin de Téhéran.
Conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, Téhéran aurait dû suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium avant le 31 août dernier et ce, comme condition sine qua non du début des négociations sur le paquet d'initiatives proposées à l'Iran par les Six (Fédération de Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne).
Pourtant, dans la réponse iranienne, transmise aux Six le 22 août dernier, il ne s'agissait que d'une possibilité de suspendre l'enrichissement d'uranium après les négociations en question.
