Selon lui, le ministère a été informé il y a plusieurs semaines que les services secrets géorgiens avaient dépensé 5 millions de dollars pour monter des provocations à l'approche des élections présidentielles et du référendum sur l'indépendance en Ossétie du Sud.
Cet argent, a poursuivi le ministre de la république autoproclamée, a été dépensé "pour soudoyer une partie de la population, d'origine tant ossète que géorgienne". Par exemple, dans un district, il a été annoncé à des ressortissants d'origine ossète qu'ils n'étaient plus citoyens sud-ossètes et étaient devenus citoyens géorgiens, raison pour laquelle des cartes d'identité sud-ossètes ne pouvaient plus leur être délivrées, a annoncé le ministre.
Selon le ministre, les activités subversives sont essentiellement menées "par des ex-officiels d'origine géorgienne et ossète".
"Conjointement avec d'autres structures de force, nous prenons les mesures tendant à démasquer ces personnes, à dévoiler les filières de financement et à débusquer les agents qui diffusent des informations à caractère provocateur et préparent des attentats", a noté Mikhaïl Mindzaev.
"Ces mesures seront appliquées sur le territoire de la république et, grâce à nos agents, sur le territoire géorgien", non seulement avant mais aussi après les élections, a précisé le ministre. La "phase active" de cet effort sera poursuivie jusqu'à la fin de l'année au moins, selon lui.
"Ce travail sera mené sur une vaste échelle, essentiellement par des méthodes secrètes, ce qui veut dire que nous ne nous contenterons pas des mesures auxquelles tout le monde est habitué", telles que l'organisation de patrouilles renforcées dans les localités de la république, l'inspection des moyens de transport suspects et l'arrestation de toute personne impliquée dans les activités illicites.
"Notre objectif consiste à démasquer les desseins et les activités préparées à l'instigation et avec l'aide des services secrets géorgiens", a encore indiqué le ministre sud-ossète de l'Intérieur.
