Les compagnies russes et kazakhes doivent concurrencer les sociétés des pays tiers (ministre russe)

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OURALSK (Kazakhstan), 3 octobre - RIA Novosti. Il est temps pour les compagnies russes et kazakhes, plutôt que de se concurrencer sur le marché commun intérieur, d'entrer en compétition avec les entreprises des pays tiers, a estimé mardi le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie Viktor Khristenko.

Dans leur coopération, la Russie et le Kazakhstan ont abordé aujourd'hui une nouvelle phase : "le chiffre d'affaires de nos échanges augmente plus vite que nos économies. Cela veut dire que nous sommes sortis de l'état dangereux de stagnation dans les rapports bilatéraux", a déclaré M. Khristenko mardi au Forum des régions frontalières russes et kazakhes.

"Nous souhaitons toujours vendre nos produits sur les marchés des pays voisins, nous adoptons une attitude bien plus calme à l'égard de nos partenaires souhaitant s'implanter sur notre marché et nous n'y voyons pas de préjudice particulier causé à nos propres producteurs", a noté le ministre russe.

M. Khristenko est convaincu qu'il est temps d'assigner aux compagnies russes et kazakhes "l'objectif de devenir complémentaires et, plutôt que de se livrer à la compétition sur le marché intérieur commun, de concurrencer les producteurs des pays tiers et, à leur tour, de s'implanter sur leurs marchés".

L'avenir des rapports russo-kazakhs appartient aux alliances stratégiques, telle l'Usine de transformation de gaz d'Orenbourg (Russie), a encore estimé le ministre. Dès aujourd'hui, "nos stratégies réservent de la place au Kazakhstan. Mais nous savons également que les nouvelles stratégies à long terme kazakhes dans la sphère des hautes technologies sont orientées vers une coopération avec les producteurs russes", a souligné le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie.

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