Cette possibilité sera offerte par la loi sur la réforme du secteur du nucléaire civile, dont le projet sera prochainement soumis à l'examen de la Douma et dont l'adoption pourrait avoir lieu avant la fin de l'année, a précisé le responsable de Rosatom lors d'un point de presse.
"Nous envisageons de créer une véritable coentreprise qui suppose la participation d'un partenaire étranger à sa gestion, à la définition de la stratégie de marché et à la répartition des bénéfices. C'est l'unique solution qui pourrait attirer des étrangers à la réalisation du projet", a expliqué le représentant de Rosatom.
Selon lui, les négociations sur la création d'un centre d'enrichissement sont en cours avec des partenaires étrangers, dont le Kazakhstan.
Un groupe de travail de Rosatom achève samedi son voyage à Irkoutsk et Angarsk. Outre une visite au Combinat d'électrolyse d'Angarsk où il est prévu d'installer ce centre, le groupe a tenu des rencontres avec les militants du mouvement écologique de la région et des responsables locaux.
Le gouverneur de la région d'Irkoutsk, Alexandre Tichanine, a notamment déclaré que ce projet bénéficierait d'un soutien inconditionnel auprès de la direction locale.