"Pour participer financièrement à ce projet nous devons avoir l'autorisation écologique pour sa réalisation qui est délivrée par les autorités russes. Nous ne prendrons pas de décision avant que toute la clarté ne soit faite sur le statut de cette autorisation", a indiqué dans un entretien à RIA Novosti M. Williams.
La Banque, a-t-il rappelé, devait décider de sa participation au financement du projet approximativement fin septembre.
De l'avis de la BERD, le projet Sakhaline 2 est très important car il assure une liaison entre l'Extrême-Orient russe et le système économique mondial, par des pays clefs de l'Asie, dont le Japon et la Corée.
"Mais nous ne pouvons pas fermer les yeux sur quelque chose et accepter quoi que ce soit tout simplement parce qu'il s'agit d'un projet important. Cela doit être un projet énergétique stable et à long terme, ainsi qu'un projet irréprochable sur le plan écologique", a souligné le porte-parole de la BERD.
Le coût global du projet Sakhaline 2 (production de pétrole et de gaz liquéfié pour l'exportation vers le Japon, la Corée et d'autres marchés asiatiques) est estimé à 20 milliards de dollars. La BERD accorde pour la réalisation de sa deuxième phase plusieurs centaines de millions de dollars. Même si cette somme n'est pas tellement importante, la participation de l'établissement confirme, aux yeux d'autres investisseurs, la conformité du projet aux normes internationales élevées en matière d'écologie, de protection de l'environnement et de garanties sociales.