"A en juger d'après les documents que j'ai lus, les infractions écologiques (commises par l'opérateur du projet, la compagnie Sakhalin Energy, dont l'anglo-hollandais Royal Dutch Shell et les japonais Mitsui et Mitsubishi sont actionnaires, ndlr) sont très graves", a-t-il souligné.
Ces infractions, selon le ministre, doivent être divisées en deux blocs: le préjudice causé à l'environnement, sur tous les types de milieux, et la création de conditions susceptibles de provoquer une rupture de l'oléoduc (construit dans le cadre du projet, ndlr).
Le projet ne tient pas compte du risque d'éboulements alors que le tube est exposé à des mouvements permanents du sol, a expliqué Iouri Troutnev. "En cas de glissement de terrain important, nous aurions à Sakhaline une catastrophe naturelle de grande ampleur", a-t-il ajouté.
Une vérification relative au projet est en cours, a-t-il rappelé. "Nous l'avons rendue transparente au maximum et tous ceux qui l'ont souhaité y ont pris part, dont les représentants de différentes organisations écologiques internationales et des journalistes", a noté Iouri Troutnev.