La Russie a beaucoup d'atouts pour régler le conflit abkhazo-géorgien (Tbilissi)

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TBILISSI, 26 septembre - RIA Novosti. La Russie a de bonnes possibilités en matière de règlement du conflit abkhazo-géorgien, a estimé mardi dans un entretien à RIA Novosti le premier vice-ministre géorgien de la Défense Mamouka Koudava.

"La Russie a été et reste le principal acteur en Abkhazie, en raison, notamment, de liens économiques et culturels. La Russie a les meilleures possibilités en matière de règlement du conflit abkhazo-géorgien. Nous espérons que la Russie le comprendra. Et alors, sur la base de l'Abkhazie, la Géorgie et la Russie pourront devenir les meilleurs partenaires. Mais nous comprenons que cela demandera beaucoup de temps et d'efforts", a-t-il noté.

La Géorgie a mené pendant presque dix ans des négociations sur le retrait des bases russes de son territoire et n'a obtenu l'accord de la Russie qu'il y a un an, a rappelé le vice-ministre géorgien de la Défense.

"Les bases ne sont pas encore évacuées mais elles le seront, il n'y a aucun doute là-dessus. C'est l'exemple d'une bonne coopération, tout a été réglé. Les conflits seront eux aussi réglés. J'espère que nous saurons convaincre la Russie de la nécessité de régler ces conflits. L'existence de tels conflits dans cette région n'est dans l'intérêt ni de la Géorgie, ni de la Russie, ni de personne d'autre. Certains Tchétchènes qui avaient en leur temps fait leur apparition en Abkhazie sont devenus par la suite des terroristes très recherchés en Russie. Voilà qui risque de se répéter. Car tout peut arriver dans ces territoires non contrôlées", a estimé M. Koudava.

Selon le premier vice-ministre géorgien de la Défense, "les déclarations selon lesquelles la Géorgie se prépare à une guerre sont soit une provocation soit de la désinformation". "L'Ossétie du Sud et l'Abkhazie (deux républiques autoproclamées qui refusent depuis la fin de l'URSS en 1991 de reconnaître la souveraineté de Tbilissi sur leur territoires, ndlr) peuvent interpréter comme elles veulent ces déclarations, mais elles ont su jusqu'à présent et elles sauront que rien ne les menace de notre part", a affirmé M. Koudava.

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