"Il est évident que les troupes étrangères d'une telle quantité et dotées de tels armements se déploient dans le Sud-Liban en vue de mettre en �uvre les projets américains pour l'instant inconnus", a déclaré, dans une interview à RIA Novosti, cheikh Khodar Nour ed-Din, membre du conseil politique du Hezbollah, structure supérieure de direction de cette organisation.
Selon lui, le mouvement suit attentivement ce processus en estimant qu'il viole la résolution 1701, selon laquelle les casques bleus déployés dans le Sud du pays ne doivent accomplir que la fonction de surveillance et contribuer à la cessation des violations israéliennes de la frontière libanaise.
"Nous avons accepté la présence de la force internationale sur le territoire du Liban en vue de renforcer les effectifs de la Finul qui s'y trouvent sur la base de la coopération avec l'armée libanaise, pour qu'elle défende le Liban et empêche les troupes israéliennes d'attaquer le pays ou d'occuper une partie de ses terres", a-t-il poursuivi.
Cependant, selon Nour ed-Din, la présence étrangère renforcée sur le territoire libanais témoigne que le Liban a été placé sous un contrôle international qui viole la souveraineté et l'indépendance du pays.