Shell : les fournitures de GNL de Sakhaline pourraient commencer avec du retard

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Le britannique Shell annonce "la possibilité d'un retard" dans le lancement des livraisons de gaz naturel liquéfié de Sakhaline (Russie) sur les marchés asiatiques.
LONDRES, 21 mars - RIA Novosti. Le britannique Shell annonce "la possibilité d'un retard" dans le lancement des livraisons de gaz naturel liquéfié de Sakhaline (Russie) sur les marchés asiatiques.

L'annulation par les autorités russes du permis de construire des installations industrielles dans le cadre du projet énergétique Sakhalin II pourrait retarder le début des fournitures de GNL au Japon et à la Corée, estime-t-on à Shell. "Ces fournitures représentent une part critique dans les balances énergétiques de ces pays", rappelle la société.

Shell espère toujours que les problèmes rencontrés par l'opérateur du projet, Sakhalin Energy, seront réglés. De l'avis des représentants de la multinationale, les problèmes écologiques soulevés par les autorités russes "ne constituent pas un motif juridiquement recevable d'annulation des accords existants".

Il y a quelques jours, le ministère russe des Ressources naturelles a, se référant à un protêt du premier adjoint au Procureur général, Alexandre Bouksman, annulé son propre arrêté de 2003 qui confirmait l'avis écologique positif concernant la deuxième tranche du projet Sakhalin II.

En réponse, l'opérateur du projet, Sakhalin Energy, a déclaré que "cette annulation (�) pourrait avoir des conséquences négatives pour le projet et pour la Russie et provoquer des retards dans la réalisation du projet". "Nous poursuivons notre coopération avec les autorités russes en vue de trouver une solution et de maintenir la confiance des consommateurs de ressources énergétiques au Japon, en Corée et en Amérique du Nord envers lesquels Sakhalin Energy s'est engagé contractuellement à commencer les fournitures en 2008", a-t-on assuré à la compagnie.

L'accord de partage de la production sur le projet Sakhalin II a été signé le 22 juin 1994. La Russie y est représentée par le gouvernement et la région de Sakhaline. L'anglo-hollandais Royal Dutch/Shell (55%), les japonais Mitsui (25%) et Mitsubishi (20%) sont les principaux actionnaires de l'opérateur du projet, Sakhalin Energy.

Les réserves exploitables des gisements sont estimés à 150 millions de tonnes de pétrole et à 500 milliards de mètres cubes de gaz. La création d'une usine de liquéfaction de gaz d'une capacité de 9,6 millions de tonnes par an est également prévue.

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