Le déploiement de bases d'ABM en Pologne contredit l'esprit de partenariat

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Les projets américains de déploiement de bases d'ABM en Pologne et en République tchèque jurent avec l'esprit de coopération instauré par la Russie dans les rapports avec l'Occident durant ces dernières années.
MOSCOU, 20 septembre - RIA Novosti. Les projets américains de déploiement de bases d'ABM en Pologne et en République tchèque jurent avec l'esprit de coopération instauré par la Russie dans les rapports avec l'Occident durant ces dernières années.

Cet avis a été émis au cours d'une conférence de presse à RIA Novosti par Alexandre Pikaiev, chef du département du désarmement et du règlement des conflits de l'Institut d'économie mondiale et des relations internationales de l'Académie des sciences de Russie.

La Russie a essayé ces dernières années de coopérer avec l'Occident en vue d'assurer sa propre sécurité, de lutter contre les menaces communes comme le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, a souligné l'expert.

"La Russie a fait beaucoup pour exercer une pression aussi bien sur la Corée du Nord que sur l'Iran, pour que la situation n'échappe pas au contrôle. Si la Corée du Nord n'a pas encore fait exploser de munitions nucléaires, le mérite en revient pour une grande part à la diplomatie russe et chinoise", estime l'expert.

La Russie mène un dialogue avec l'OTAN et les Etats-Unis sur la création conjointe de moyens de défense antimissile de théâtre, des exercices virtuels de défense antimissile ont été effectués en commun avec les Etats-Unis. Diverses variantes de coopération ont été examinées dans le cadre du Groupe de travail du Conseil Russie-OTAN.

"La Russie a confirmé par des actes sa volonté de coopérer avec les Etats-Unis, l'OTAN et avec d'autres pays membres de ce bloc dans la lutte contre les menaces communes", a constaté l'expert.

Cependant, à son avis, l'OTAN n'a toujours pas manifesté d'intention sérieuse d'utiliser ce potentiel pour lutter contre les menaces communes. La majeure partie du QG de l'OTAN ne fait qu'élaborer toutes sortes de scénarios d'actions militaires en Europe, y compris contre la Russie", estime l'expert.

Il faut attribuer cette attitude, selon Alexandre Pikaiev, aux séquelles de la "guerre froide" qui entachent les rapports entre la Russie et les pays d'Occident.

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