Comme l'a déclaré au quotidien Leonti Byzov, chef du service analytique du Centre national d'étude de l'opinion publique (Vtsiom), 66 % se sont prononcés contre la monarchie. 3 % acceptent la monarchie et savent qui peut diriger le pays. 19 % ne sont pas, en principe, contre la monarchie, mais ils ne voient pas encore de candidature convenable. "Les électeurs de Vladimir Poutine sont des monarchistes convaincus", estime Leonti Byzov. A en juger par le prestige dont il jouit, le président est perçu comme un monarque". Selon Leonti Byzov, le soutien apporté à l'idée d'accorder à Vladimir Poutine un troisième mandat interdit par la Constitution russe est un des signes de la conscience monarchique. 58 % des sondés souhaitent le renouvellement du mandat de Vladimir Poutine qui expire au début de 2008.
22 % estiment que, parmi plusieurs variantes de système d'Etat, le pouvoir soviétique de l'époque de l'URSS convient le mieux à la Russie. 6 % se prononcent pour la monarchie constitutionnelle, 3 %, pour l'autocratie, 9 %, pour la république parlementaire et 47 %, pour la république présidentielle.
La société est déçue, elle rejette la démocratie actuelle basée sur le scrutin universel et le changement fréquent de leaders, les tendances hostiles à la démocratie se renforceront, estime le publiciste Mikhaïl Youriev. Puisque le changement fréquent de leaders ne permet pas d'accomplir un bond économique, les gens se souviennent de plus en plus souvent d'une alternative familière : le système soviétique ou la monarchie, fait remarquer Mikhaïl Youriev.
Les 16 et 17 septembre, le Vtsiom a interrogé 1600 personnes, la marge d'erreur est de 3,4 %.
