"Pour ce qui est des rapports russo-biélorusses, ils ne sauraient être édifiés sur les subventions russes permanentes à l'économie biélorusse. Nous avons une liste claire et transparente de souhaits que nous adressons à la partie biélorusse et certains de ces souhaits sont liés à la vitesse des réformes économiques en Biélorussie qui ne suivent pas les réformes russes", a indiqué le député.
Ces lenteurs gênent l'intégration des deux pays, a-t-il ajouté.
"Il sera difficile de créer un Etat où les systèmes économiques ne sont pas intégrés et ne fonctionnent pas à l'unisson. La réalisation du projet d'Etat de l'Union dépend à plus d'un titre du rythme des transformations économiques et politiques en Biélorussie", a expliqué M. Kossatchev.
"Je suis sûr qu'au fur et à mesure de la réalisation de ces réformes en Biélorussie le processus de création de l'Etat de l'Union gagnera en vitesse. Mais il est évident pour moi que ces rythmes sont actuellement trop bas", a souligné le député.
Interrogé au sujet du prix du gaz pour la Biélorussie, M. Kossatchev a déclaré: "le débat sur le gaz confirme une nouvelle fois que la question des prix ne relève pas de la politique, que nous ne cherchons pas à "punir" les pays qui ne font pas notre jeu et à maintenir les régimes en place dans d'autres, grâce à des prix de faveur".
"Notre politique dans le domaine de la formation des prix du gaz est compréhensible et transparente", a souligné le député.
A titre d'exemple, M. Kossatchev a cité les prix du gaz, identiques selon lui pour la Géorgie, avec laquelle la Russie a des rapports compliqués, et pour l'Arménie, partenaire stratégique de Moscou.