"Les relations entre la Russie et la Hongrie évoluent bien sur les plans politique et économique. Nous cherchons à nouer les mêmes relations avec nos autres partenaires d'Europe centrale et orientale", a-t-il indiqué.
"Que faut-il pour arriver à développer de telles relations entre la Russie et les autres pays de la région? Il faut encore du temps pour oublier la rancune et les anciens problèmes, pour que personne - dans notre pays comme dans les pays partenaires - ne cherche à utiliser les anciens problèmes afin d'atteindre ses objectifs politiques, pour que les États faisant partie de nouvelles alliances politiques, militaires ou économiques se sentent à l'aise et puissent défendre leurs intérêts nationaux", a-t-il expliqué.
Le développement des relations entre la Russie et ces pays doit répondre aux intérêts de toutes les parties concernées, a-t-il souligné.
S'agissant de la coopération russo-hongroise, M. Poutine a rappelé que les deux pays ne s'alliaient pas contre un pays tiers, mais pour atteindre des objectifs économiques, humanitaires et politiques nationaux.
Les entretiens russo-hongrois ont porté sur la coopération dans les secteurs pétrolier, gazier et électrique, ainsi que dans le nucléaire civil. Les deux parties se sont félicitées de l'évolution des relations entre les sociétés énergétiques russes et hongroises, selon le président russe.
Ces relations ont "un caractère multilatéral, européen", a-t-il indiqué, rappelant que la Russie coopérait avec des partenaires allemands, notamment E.ON, sur le marché hongrois.
"La constitution de stocks de gaz importants permettra de stabiliser les livraisons de gaz en Hongrie et de fournir du gaz à d'autres pays européens", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les entretiens ont été consacrés à la participation des sociétés publiques et privées russes à la création de nouvelles centrales électriques en Hongrie et de réseaux de transport d'électricité en Europe. "Nous progressons pratiquement dans tous ces domaines", a conclu Vladimir Poutine.
