"Vous avez encore du temps pour prendre une décision. Réfléchissez aux réponses que vous donnerez aux questions posées lors du référendum. Rappelez-vous ce que vous avez eu de la part de la Moldavie et ce que la Russie vous a donné, et comparez", peut-on lire dans le document.
Le président Smirnov a exprimé sa reconnaissance à la Russie pour l'aide qu'elle a accordée à la Transnistrie dans les moments critiques, notant tout particulièrement qu'on ne pouvait "vivre constamment dans une situation de survie".
"Une nouvelle architecture internationale se forme actuellement. La place que notre pays occupera au sein de la communauté internationale et le pays avec lequel nous édifierons notre avenir dépendront de notre choix", souligne le message présidentiel.
"Aujourd'hui le monde entier nous regarde. Je suis sûr que les Transnistriens montreront, comme il y a 16 ans, leur capacité à choisir leur avenir", a souligné M. Smirnov.
Le référendum transnistrien du 17 septembre portera sur deux questions: "Appuyez-vous la politique d'indépendance de la république de Transnistrie avec, à terme, son adhésion librement consentie à la Fédération de Russie?" et "Jugez-vous possible de renoncer à l'indépendance de la république de Transnistrie et son entrée ultérieure dans la Moldavie?"
La Transnistrie, région peuplée aux deux tiers par des slaves, et zone la plus industrialisée de l'ancienne République soviétique de Moldavie, a proclamé son indépendance envers Chisinau en 1992, après la dislocation de l'URSS et à l'issue de plusieurs mois de guerre contre les forces moldaves. Depuis, Tiraspol (capitale de la Transnistrie) refuse de reconnaître la souveraineté moldave sur son territoire et applique une politique de fait indépendante.