"L'Abkhazie salue la tenue du référendum transnistrien dans la mesure où les événements qui ont lieu dans les Etats non reconnus ne nous laissent pas indifférents", a-t-il expliqué.
M. Achouba a rappelé que les deux républiques étaient liées par un traité d'amitié et de coopération signé en 2006. "Trois républiques - l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et la Transnistrie - ont signé un traité d'amitié et ont par la suite été baptisées "CEI 2". Il est normal que nous nous soutenions dès lors qu'il s'agit de tenir un référendum d'une portée cruciale pour la Transnistrie", a-t-il noté.
La présence à Tiraspol (capitale transnistrienne, ndlr) de représentants abkhaz est la preuve du grand intérêt porté par Soukhoumi à ce référendum, a ajouté le parlementaire. "L'Abkhazie est une démocratie en plein essor et, de ce fait, elle s'intéresse vivement au développement des processus démocratiques dans les autres pays", a-t-il indiqué.
Le président du parlement abkhaz a rappelé que sa république avait mené en 1999 un référendum du même type au cours duquel le peuple s'était massivement prononcé en faveur de l'indépendance envers la Géorgie.
La politologue Manana Gourgoulia, président du Média-Club de Soukhoumi, a elle aussi appuyé la tenue du référendum transnistrien."Bien sûr, en Abkhazie on salue le référendum en Transnistrie, dont le peuple aura ainsi la possibilité de s'exprimer sur l'avenir de son Etat", a-t-elle indiqué à RIA Novosti.
"Je pars du fait que la reconnaissance doit venir de l'intérieur. Car si l'on ne se proclame pas indépendant, personne ne le fera pour nous. Nous respectons la volonté du peuple transnistrien et reconnaissons la validité de ce référendum pour lequel nous avons envoyé nos observateurs", a-t-elle ajouté.