Mort de la journaliste Ogoulsapar Mouradova: l'ONU exhorte les autorités turkmènes à ouvrir une enquête

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GENEVE, 15 septembre - RIA Novosti. Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme demande aux autorités de la Turkménie d'ordonner l'ouverture d'une enquête indépendante sur les circonstances de la mort de la journaliste Ogoulsapar Mouradova.

"Nous exhortons les autorités de Turkménie à ordonner immédiatement l'ouverture d'une enquête minutieuse et indépendante sur les causes de la mort de la journaliste, y compris une expertise médico-légale, et à en publier les résultats", a déclaré, lors d'un point de presse à Genève, Jose-Luis Diaz, porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.

Selon lui, le Haut Commissariat est "très préoccupé" par la mort d'Ogoulsapar Mouradova décédée dans une prison turkmène où elle avait passé six ans pour complicité dans un complot antigouvernemental.

L'organisation non gouvernementale Reporters sans frontières affirme qu'Ogoulsapar Mouradova, qui était correspondante de Radio Liberté en Turkménie, est morte des suites des mauvais traitements subis en prison. Ogoulsapar Mouradova était mère de trois enfants.

Selon Jose-Luis Diaz, le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme est également préoccupé par le sort de deux autres militants des droits de l'homme condamnés en même temps que Mouradova et qui sont toujours en prison.

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