"Si Téhéran rejette le compromis, la Russie pourrait se joindre aux sanctions contre lui. La Russie a toujours préconisé la non prolifération des armes nucléaires et cela concerne l'Iran également", a indiqué le parlementaire aux journalistes.
Le député pense qu'il est possible de régler le problème du programme nucléaire de l'Iran par la voie des négociations.
Cette possibilité existe, même si "le ciel s'assombrit au-dessus de l'Iran", a-t-il estimé.
"L'espoir d'un accord persiste, mais il faut déployer des efforts supplémentaires pour cela. Tant qu'il y a des chances de compromis, il faut les saisir", a souligné le parlementaire.
Rappelant que les Six médiateurs internationaux sur le programme nucléaire iranien avaient appelé Téhéran à suspendre les activités visant à enrichir de l'uranium, M. Sloutski a noté que la question des sanctions internationales méritait une approche très prudente.
"Il faut analyser le degré de la menace réelle (du programme nucléaire iranien) pour la sécurité globale", a-t-il indiqué, ajoutant que la communauté internationale devait rejeter l'idée-même de sanctions militaires contre l'Iran.