"La politique du gouvernement géorgien visant à déstabiliser la situation dans les zones de conflits, son refus de respecter les accords existants, et le démantèlement des mécanismes de négociation et de maintien de la paix en place a pour résultat une notable détérioration de la situation en matière de sécurité dans la zone des conflits, une nouvelle aggravation des tensions interethniques et un gel des négociation", peut-on lire dans le communiqué.
Selon le MID, "dans un contexte marqué par la détérioration de la situation intérieure en Géorgie et la montée de l'opposition, le pouvoir géorgien tente de rechercher hors du pays les responsables de ses erreurs". Cela se manifeste également dans la répression lancée par les structures de force géorgiennes contre l'opposition, accusée de préparer "un coup d'Etat avec le soutien de forces extérieures", lit-on dans le document.
"Tout cela a lieu sur fond de militarisation non dissimulée de la Géorgie, d'attisement, par les officiels géorgiens du rang le plus élevé, de la rhétorique belliqueuse et agressive, et de multiples provocations, notamment de nature militaire, commises par la partie géorgienne", souligne-t-on au ministère russe des Affaires étrangères.
"Le sentiment de tout-permis qui s'est affirmé dans les structures officielles géorgiennes semble pousser les dirigeants du pays à se délier les mains en vue d'un règlement musclé des conflits abkhazo-géorgien et osséto-géorgien. Mais cela n'est qu'une illusion dangereuse et provocatrice", conclut le MID.