"Nous pensons qu'il existe toujours des moyens de réunir, par le biais de consultations, les conditions nécessaires à la relance des négociations en vue de déboucher sur une solution diplomatique durable du problème nucléaire iranien", a indiqué Grigori Berdennikov, représentant permanent russe auprès des organisations internationales à Vienne, lors d'une session du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.
Le diplomate a regretté l'absence de progrès dans l'enquête sur les activités nucléaires menées antérieurement par Téhéran, ce dont fait état le rapport rédigé à la demande des Nations unies par le directeur général de l'AIEA, Mohammed El-Baradei.
"Nous estimons que l'application par Téhéran des mesures de renforcement de la confiance recommandées par le Conseil des gouverneurs, dont le renouvellement du protocole annexe à l'accord sur les garanties et la transparence, contribuerait à combler ces lacunes", a souligné M. Berdennikov.
Le responsable russe a appelé l'Iran "à faire preuve d'ouverture et à garantir une coopération efficace avec l'AIEA sur la base des résolutions du Conseil des gouverneurs de l'AIEA et du Conseil de sécurité de l'ONU".
"L'AIEA, qui dispose d'un potentiel requis, doit jouer le rôle central dans l'application du régime de non-prolifération, y compris dans le contexte du programme nucléaire iranien", a souligné le diplomate.
La Russie réaffirme son "attachement à la recherche de solutions négociées qui prennent en compte toute la complexité du problème", a encore indiqué M. Berdennikov.
