Cette hypothèse a fait l'objet d'un entretien qui a eu lieu mardi entre le président du directoire de Gazprom, Alexeï Miller, et le vice-ministre panaméen du Commerce et de l'Industrie, Manuel José Paredes, a annoncé le service de presse de la compagnie russe.
Les deux hommes ont examiné, entre autres, la possibilité d'engager le groupe russe à la construction des infrastructures nécessaires à l'exploitation du gazoduc.
Les réserves commerciales en hydrocarbures du Panama et, plus généralement, de l'Amérique centrale sont quasiment inexistantes. Les besoins de la région en énergie sont couverts par les importations de pétrole. Les hydrocarbures assurent près de 25% de la production d'électricité, le reste étant fourni par les centrales hydrauliques et les sources d'énergies renouvelables.
Le Panama dispose d'une infrastructure pétrolière assez développée qui comprend un oléoduc venant de Colombie et traversant l'isthme de Panama et des cuves de stockage d'une capacité totale de 16,9 millions de barils de pétrole. A l'heure actuelle, le Panama examine la possibilité de construire sur son sol une raffinerie pour traiter du pétrole brut d'origine mexicaine.