"Evidemment, j'ignore tout des prétendus projets russes de renversement de la direction géorgienne. Ceux qui propagent ces idées ont une opinion imbue d'eux-mêmes. Nous autres en Russie, nous avons suffisamment de problèmes de politique intérieure et extérieure", a répondu M. Prikhodko interrogé sur les fameux projets de Moscou de renverser le régime géorgien en place.
Une chose dans la position des dirigeants géorgiens n'arrange pas la Russie, à savoir l' "écart entre les paroles et les actes", a poursuivi l'assistant présidentiel.
"Nous voulons avoir en la personne de la Géorgie un Etat ami pour qui la Russie serait un bon voisin. La nature de ce voisinage pourrait être bien différente, mais l'essentiel réside dans le fait que nous avons coexisté depuis de longues années et que nous sommes liés par de très longues traditions culturelles et historiques", a indiqué M. Prikhodko.
"Mais dès qu'un Etat petit mais fier met en branle toute sa machine propagandiste pour "démasquer" un ennemi extérieur et créer des obstacles à la mise en oeuvre des décisions collectives, au sujet du contingent de paix notamment, tout cela nous semble exagéré et bizarre", a relevé l'assistant présidentiel. Selon lui, cette position ne peut servir ni les rapports russo-géorgiens, ni les intérêts de la Géorgie elle-même.
"Nous devons ressentir que la Géorgie est intéressée non pas en paroles mais dans les actes à des relations de bon voisinage", a encore souligné M. Prikhodko.