Selon la source, en échange, Téhéran devra suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium pendant la durée des pourparlers. L'AIEA, pour sa part, soutient la voie diplomatique de règlement du conflit. Les Etats-Unis qualifient les propositions de Téhéran d'insuffisantes et exigent que le Conseil de sécurité de l'ONU prenne des sanctions contre l'Iran.
Les médias européens rapportent que les dirigeants iraniens seraient prêts à suspendre l'enrichissement de l'uranium pour un délai d'un à deux mois.
Comme on l'a appris lundi, un nouveau round de pourparlers entre le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère Javier Solana et le Secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran Ali Larijani pourrait se dérouler le 14 septembre, mais le lieu de la rencontre n'a pas encore été rendu public.
Conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, Téhéran devait cesser les travaux d'enrichissement de l'uranium avant le 31 août en tant que préalable des pourparlers sur le paquet de propositions faites à Téhéran par les Six en vue de régler le problème nucléaire iranien. Cependant la réponse de l'Iran à cette offre, transmise le 22 août, ne mentionne la possibilité d'arrêter l'enrichissement de l'uranium qu'à l'issue des pourparlers, et non en tant que préalable aux négociations.