"La base des électeurs, selon les rapports des commissions électorales locales, représente près de 38.900 personnes. Ce sont des citoyens de la Transnistrie qui résident dans la république", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse lundi à Tiraspol, capitale de la république.
"En raison d'une forte migration, les listes électorales ont dû être précisées à trois reprises", a rappelé le président de la CEC transnistrienne.
Selon M. Denissenko, les données publiées relatives au nombre d'électeurs sont définitives.
"Sur la base de ce nombre, plus exactement du taux de participation, nous pourrons juger de la légitimité du référendum, ", a expliqué M. Denissenko, rappelant que le référendum sera validé si 50% des électeurs enregistrés plus un y prennent part", a indiqué le président de la CEC transnistrienne.
Le 17 septembre, un référendum en Transnistrie devra apporter des réponses à deux questions : "'Appuyez-vous la politique d'indépendance de la République de Transnistrie et son adhésion librement consentie, à terme, à la Fédération de Russie?" et "Jugez-vous possible un éventuel abandon par la République de Transnistrie de son indépendance, avec son rattachement ultérieur à la République de Moldavie ?"
La Transnistrie, république autoproclamée sur le territoire moldave peuplée aux deux tiers de Slaves et contrée la plus industrialisée de la région, avait proclamée son indépendance en 1992, après une guerre d'indépendance de plusieurs mois contre les forces moldaves, à l'issue de la dislocation de l'URSS en décembre 1991. Depuis, Tiraspol rejette la souveraineté de Chisinau et applique une politique visant à accéder à l'indépendance vis-à-vis de la Moldavie.
