Neuf des dix-sept néonazis arrêtés en Belgique maintenus en garde à vue

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BRUXELLES, 9 septembre - RIA Novosti. Neuf des 17 personnes interpellées en Belgique parce que soupçonnées d'être impliquées dans un complot néonazi ont été maintenues en garde à vue. Les autres ont été relâchées et placées en résidence surveillée, a annoncé la presse locale

Vendredi la police avait arrêté deux autres suspects à Mechelen et à Anvers. Une bonne centaine d'armes ont été découvertes lors de perquisitions effectuées à leurs domiciles.

Jeudi dernier au cours d'une vaste opération lancée en Flandres belges la police avait interpellé dix-sept personnes, dont neuf militaires, suspectées d'activités terroristes, de propagande raciste et xénophobe.

Le procureur fédéral, Daniel Bernard, a annoncé aux journalistes qu'il s'agissait de personnes liées à l'organisation d'extrême droite "Sang et honneur", qui depuis deux ans était dans le collimateur des organes judiciaires.

Les perquisitions effectuées dans cinq casernes et aux domiciles des néonazis ont permis aux policiers de mettre la main sur une grande quantité d'armes et d'engins explosifs artisanaux.

Le premier ministre belge, Guy Verhofstadt, a qualifié d'inadmissible la présence de néonazis parmi les militaires belges.

"Cette situation est inadmissible et intolérable", a déclaré le chef du gouvernement.

Le ministre belge de l'Intérieur, Patrick Dewael, avait demandé précédemment à ce que les organes judiciaires du pays aient le droit de proclamer hors la loi les associations et organisations prônant le racisme, la xénophobie et l'antisémitisme. Pour cela il faut que des amendements appropriés soient apportés à la loi sur la lutte contre le racisme, avait souligné le ministre.

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