"Certains forces en Russie pensent que cet automne est leur dernière chance d'arrêter le développement de la Géorgie", a-t-il lancé.
Le premier plan, d'après lui, est "l'embargo économique total et le blocus de la Géorgie". L'objectif est de faire descendre la population dans la rue "pour que le pouvoir soit renversé et que la population renonce à son indépendance et au rétablissement de son intégrité territoriale", a affirmé M. Saakachvili.
"Ce plan a échoué. Qui plus est, la Géorgie enregistrera cette année une croissance économique deux fois plus élevée que la Russie en dépit de toutes ses recettes pétrolières", a affirmé le président géorgien.
Le deuxième plan, selon M. Saakachvili, suppose le blocus propagandiste international et l'altération des informations sur ce qui se passe dans le pays.
"Là, c'est encore un échec. Hier, la Banque mondiale annonçait que sur 200 pays du monde la Géorgie se situait en première position en termes de réformes et de libéralisation économique", a annoncé le chef de l'Etat.
La Russie fonde aussi ses espoirs sur les "collabos géorgiens". "Mais ces projets ont également échoué, et les Russes s'en mordent les doigts", a déclaré Mikhaïl Saakachvili.
