"La Russie détient les plus grandes réserves de gaz au monde. Mais elle doit faire face au problème de l'extension de sa production en Sibérie orientale. Il faut trouver des investissements pour la mise en valeur des gisements dans la presqu'île du Iamal et en Sibérie orientale", a indiqué le responsable ministériel, prenant la parole lors d'un forum d'affaires russo-japonais.
Mais le lancement de nouveaux gisements se répercutera sur le prix de revient de la production, a ajouté M. Androssov.
"De Gazprom, nous attendons des prévisions de hausse du prix de revient dans la production gazière à l'horizon 2010", a noté le responsable ministériel, rappelant que le holding avait une stratégie de développement de la production et du réseau de transport.
Mercredi, le ministre russe du Développement économique et du Commerce, Guerman Gref, avait annoncé qu'une crise dans l'approvisionnement en gaz pourrait éclater en Russie d'ici deux ans. Au cours de l'hiver 2005/2006, le pays a déjà dû faire face au problème de la pénurie de capacités énergétiques, a-t-il rappelé. "Je ne veux intimider personne mais je pense qu'un problème pareil pourrait surgir dans deux ans sur le gaz", a noté le ministre devant le Conseil pour la compétitivité et l'entreprenariat auprès du gouvernement fédéral.
Des restrictions dues à l'infrastructure commencent à freiner l'accroissement de la production industrielle, avait notamment indiqué le ministre devant le conseil.