Le groupe PSA n'est pas en négociation avec d'autres régions russes susceptibles d'accueillir cette usine, dont celles de Moscou et de Saint-Pétersbourg, a-t-il précisé.
"Nijni-Novgorod est la priorité du groupe pour installer son usine", a noté le fonctionnaire.
Le constructeur, a-t-il ajouté, n'a pas pris de décision définitive quant à savoir si ses voitures seront assemblées à l'usine automobile GAZ de Nijni-Novgorod ou s'il faudra construire une nouvelle usine.
A l'opposé d'autres marques, les voitures Peugeot peuvent être assemblées sur les chaînes d'autres constructeurs, ce qui permet d'éviter d'investir beaucoup dans la création de nouvelles chaînes de montage, a expliqué le responsable du MERT.
Le constructeur français choisira lui-même l'endroit où seront assemblées ses voitures en Russie, a noté M. Levtchenkov: "C'est à eux de choisir. Nous ne cherchons nullement à influer sur leur choix".
L'accord d'assemblage industriel en vertu duquel le groupe PSA bénéficiera d'avantages fiscaux pour l'importation de pièces mentionnera la capacité de production de la future usine, la date de mise en service de l'atelier de soudage et de peinture et le calendrier de la réduction des importations de composants automobiles (localisation de la production).
Selon le MERT, l'accord d'investissement pourrait être signé, après concertations, fin septembre.
En 2006, le groupe mise sur une augmentation de 70% de ses ventes en Russie par rapport à l'année dernière, celles-ci devant s'élever à 16.000 unités sur l'année.
En 2007, PSA Peugeot-Citroën, selon l'un de ses responsables, projette de vendre déjà 20.000, voire 30.000 voitures en Russie, qui est pour lui un "marché stratégique".
Selon les données de PSA, les ventes de Peugeot sur le marché russe ont progressé dans la première moitié de 2006 de 62% par rapport à la période analogue de 2005, s'établissant à 6.609 unités.
