A Moscou, les possibilités sont beaucoup plus nombreuses de parvenir à la prospérité (selon 62% des sondés), obtenir une bonne instruction (56%), trouver un travail à son goût (55%), faire une carrière politique (50%). Ce qu'on ne doit pas chercher dans la ville, c'est une bonne écologie (58% des personnes interrogées trouvent la situation écologique de loin meilleure en province), la santé (44%), la sécurité (41%) et un logement (33%).
Les avis sont à peu près à égalité entre Moscovites et provinciaux en ce qui concerne la possibilité de créer un ménage heureux (63%), d'élever normalement ses enfants (55%) et de vivre selon son gré (50%).
Le sondage montre aussi que les tensions entre Moscovites et provinciaux ne cessent de diminuer: 75% des personnes interrogées éprouvaient de l'animosité envers les Moscovites en 2004, contre 63% en 2006. Cependant, le nombre de ceux qui estiment qu'il n'y a pas de tension a augmenté en passant de 17 à 25%.
Un sondé sur cinq (19%) voudrait que ses enfants s'installent à Moscou. De ce point de vue, la capitale est plus attrayante que Saint-Pétersbourg (11%), la campagne (6%) et l'étranger (11%). Sur ce terrain, elle le cède pourtant un peu à d'autres grandes villes du pays (23%) et à des villes moins importantes (20%). Les Moscovites sont les plus nombreux (61%) à penser que Moscou est un lieu optimal pour leurs enfants.
La cause principale du haut niveau de vie à Moscou par rapport à la moyenne nationale réside pour la moitié des sondés dans son statut de capitale. La grande variété des possibilités de gagner sa vie est évoquée par 34%, les recettes fiscales versées par les grandes compagnies par 32% et l'activité du maire Iouri Loujkov par 21% des personnes interrogées.
Le sondage a été réalisé les 26 et 27 août auprès d'un échantillon de 1600 personnes dans 153 localités de 46 régions de la Russie.
