Selon lui, il est inadmissible de déguiser en opération policière celle de l'armée régulière dans le but d'envoyer dans les gorges du Kodori un gouvernement en exil.
Cette action de la Géorgie a rejeté, à elle seule, vers la période de la guerre abkhazo-géorgienne les mesures de confiance élaborées ensemble depuis 1993. Ce problème doit être réglé par les deux parties", a déclaré Sergueï Bagapch.
Expliquant la position de l'Abkhazie sur le règlement du problème des gorges du Kodori, Sergueï Bagapch a indiqué que, pour l'instant, l'Abkhazie participerait au Conseil de coordination sous l'égide de l'ONU.
"Il n'y aura pas de pourparlers au niveau des organisations sociales. Nous sommes prêts à discuter de la signature des accords de paix avec la Géorgie sur la non-reprise des actions militaires", a déclaré Sergueï Bagapch.
Cependant, la Géorgie ne veut pas régler le conflit par voie pacifique, a-t-il ajouté.
"Dans tout conflit, il est très difficile de régler un problème pacifiquement lorsqu'une des parties ne le veut pas. Je déclare officiellement que la Géorgie ne veut pas régler pacifiquement le conflit avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud", a-t-il dit.
"De quelles mesures de confiance peut-il être question, si les photos des présidents d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud sont accrochées aux stands de tirs géorgiens où les jeunes gens s'exercent au tir à la cible?" a fait remarquer Sergueï Bagapch.
"Seul un Etat profasciste peut l'admettre", a-t-il dit.
