"La récente guerre d'Israël au Liban, qui n'avait rien à voir avec une opération antiterroriste, a mis en évidence le danger d'éclatement au Proche-Orient d'hostilités d'envergure et de choc des civilisations. Si les événements continuent à évoluer vers un tel scénario, si la communauté internationale n'entreprend pas de démarches énergiques, ce processus risque de devenir irréversible et de créer une menace réelle pour l'avenir de l'humanité", indique le document.
Dans ce contexte, les activités des organisations internationales, et avant tout de l'Organisation des Nations Unies, de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et de la Ligue arabe, revêtent une importance toute particulière, lit-on dans la déclaration.
"Nous estimons dans ces conditions que les organisations internationales doivent modifier radicalement leur mode de fonctionnement afin d'être plus efficaces dans la solution des problèmes vitaux du monde. Nous sommes persuadés que ces organisations peuvent et doivent assumer la responsabilité du respect des principes fondamentaux de la paix et de la sécurité sur la base du droit international, mais elles doivent aussi jouer un rôle objectif et efficace dans la lutte contre la xénophobie et l'extrémisme dans l'arène internationale", note le document.
De l'avis des participants à la réunion de Kazan, les problèmes contemporains sont "largement engendrés par l'incompréhension, l'ignorance et les litiges internationaux, que les résolutions appropriées sont dans l'incapacité de régler".
"Vu le caractère global des menaces contemporaines, nous ne pouvons leur faire face qu'en étant unis. L'avenir même de notre planète dépendra des résultats de nos actions conjointes et concertées", dit le document.