"L'une des deux questions essentielles de notre ordre du jour portera notamment sur la participation des législateurs aux efforts visant à relever les nouveaux défis et à contrer les nouvelles menaces. L'importance de cette question est évidente, car, aussi contradictoire et diversifié que soit le monde contemporain, aussi différents que soient les intérêts nationaux des Etats, nous nous sommes tous confrontés aujourd'hui à des problèmes communs. Ce fait implique une coopération énergique entre les pays et constitue, par conséquent, non seulement un défi, mais aussi un stimulant pour la coopération internationale", a fait remarquer le président de la Chambre basse du Parlement russe.
Et de préciser que, sous les termes "défis et menaces communs", les parlementaires entendent le terrorisme international, la prolifération des armes de destruction massive (ADM), les migrations clandestines, la traite des êtres humains, la pollution de l'environnement et le risque de catastrophes écologiques, ainsi que des maladies infectieuses transfrontalières.
Boris Gryzlov a aussi insisté sur la nécessité d'élaborer une approche générale de la solution des problèmes actuels dans le monde.
"Il importe que les futures rencontres des chefs de parlement des pays du G8 relancent une analyse détaillée des menaces qui pèsent aujourd'hui sur la paix et la sécurité dans le monde", a-t-il dit.
Boris Gryzlov a espéré que les décisions adoptées lors du Sommet du G8 en juillet dernier à Saint-Pétersbourg, y compris en matière d'efforts à déployer face aux menaces et défis globaux, seraient développées à la future rencontre des chefs de parlement.
