"J'ai essayé de leur faire comprendre (au gouvernement iranien) que nous attendons à présent leur réponse nette et précise pour pouvoir entamer d'authentiques négociations. A cette étape également, s'ils tiennent effectivement à entamer des négociations, ils doivent faire une déclaration sur l'arrêt de leurs activités d'enrichissement d'uranium", a notamment déclaré le chef de la diplomatie finlandaise à l'issue de ses négociations avec le vice-ministre des Affaires étrangères de la République Islamique d'Iran, Sayed Djalili.
Conformément à la résolution appropriée du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, l'Iran doit suspendre, dès le 31 août prochain, ses travaux d'enrichissement d'uranium, comme condition sine qua non des négociations sur le paquet d'initiatives, remis à Téhéran par les représentants des pays-membres des Six (Fédération de Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, République populaire de Chine, Allemagne) dans le cadre des efforts conjoints tendant à régler le problème nucléaire iranien.
A l'issue des négociations avec le chef adjoint de la diplomatie iranienne, M. Tuomioja a dit avoir l'impression que Téhéran étudiait sérieusement les initiatives des Six.
