"Dans ces conditions, une relance immédiate du processus diplomatique s'impose. J'appelle dans cette perspective à une réunion rapide du Quartette", a dit le chef de l'Etat français.
Selon Jacques Chirac, "se résigner au statu quo" dans les relations entre Israël et la Palestine, "c'est risquer l'engrenage de la violence qui échappera à tout contrôle".
Soulignant qu'"il incombe aux parties (Israël et la Palestine) de définir les paramètres d'un règlement", le président français a cependant fait remarquer que "la clé, c'est l'engagement de la communauté internationale".
"C'est à nous de les aider à surmonter les blocages en nous portant garants de la paix dont elles auront tracé les contours", a indiqué le chef de l'Etat.
M. Chirac a également signalé que "la réalisation du droit légitime des Palestiniens (de fonder leur propre Etat indépendant) ne saurait justifier ni un intolérable déni du droit à l'existence d'Israël, ni le recours au terrorisme".