"Nous sommes déjà en retard, toutes les parties intéressées et avant tout le gouvernement du Liban nous demandent d'y être au plus vite", a souligné la chef de la diplomatie grecque.
Comme l'a fait remarquer Mme Bakoyannis, la plupart des pays européens ont déjà décidé de leur contribution concrète à la mission de maintien de la paix au Liban, mais certains traînent toujours avec la réponse définitive. Dans ce contexte, estime-t-elle, un rôle important reviendra sans doute à une rencontre extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des pays-membres de l'Union européenne (UE) avec la participation du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Kofi Annan, qui est prévue à Bruxelles pour vendredi 25 août.
Par ailleurs, la chef de la diplomatie grecque a qualifié d'"extrêmement fragile" l'actuel cessez-le-feu au Proche-Orient, tout en espérant cependant que cet armistice sera respecté par la suite et que seront finalement élaborés les critères d'une paix solide dans cette partie du monde.
En Jordanie, Mme Bakoyannis a été reçue par le roi Abdallah II et a rencontré le président de l'Autonomie palestinienne, Mahmoud Abbas. Jeudi soir, la ministre grecque des Affaires étrangères se rend en Israël.
Cette tournée de la chef de la diplomatie grecque au Proche-Orient dans le cadre de laquelle Mme Bakoyannis visite Chypre, le Liban, la Jordanie et Israël se déroule peu avant le moment où la Grèce entrera en exercice des fonctions du président du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (dès le 1-er septembre prochain).