"J'ai réaffirmé à Mme Livni que l'Italie remplirait tous ses engagements dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui prévoit le déploiement de la force internationale de maintien de la paix dans le sud du Liban", a notamment déclaré aux journalistes M. D'Alema à l'issue de la rencontre.
"L'Italie espère que toute la communauté internationale apportera, elle aussi, une grande contribution à cette mission, ce qui permettra finalement de rétablir au plus vite la paix dans cette partie du monde", a-t-il ajouté.
"Nous nous employons à faire en sorte qu'une puissante mission internationale fasse son apparition dans cette région, pour que la présence de l'Europe y soit importante et pour que chacun y joue son rôle", a-t-il précisé, ajoutant qu'il n'y avait aucune polémique sur l'identité du pays qui dirigera cette mission - l'Italie ou la France, et qu'il fallait avant tout définir les conditions et les paramètres concrets du mandat de la mission au Liban.
"Nous n'avons pas l'intention d'occuper le Liban, nous nous rendons au secours du gouvernement libanais. Si la force internationale se heurte à des actions hostiles, elle aura inévitablement à y réagir, en usant de la force, comme cela est prévu par son mandat international. C'est justement pour cela que, dans cette mission difficile et dangereuse, nous avons besoin de la participation de forces importantes de l'ensemble de la communauté internationale, et que l'Europe déploie tous ses efforts pour la réussite de cette mission", a indiqué M. D'Alema.
Dans ce cas précis, il importe beaucoup que "l'Union européenne se montre capable d'assumer son rôle".
M. D'Alema a en outre démenti toutes les spéculations selon lesquelles l'Italie mènerait des négociations séparées en vue d'obtenir la libération des otages israéliens, dont la captivité avait servi de prétexte pour le déclenchement des hostilités par Israël.
