"Si la Russie, la Chine, l'Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres pays du monde ne feront pas qu'insister sur le respect de leurs exigences, mais expliquent aussi les avantages de nos initiatives, ce sera une telle pression à laquelle nul ne pourra résister s'il ne veut évidemment pas être isolé", a déclaré Mme Merkel dans une interview à la télévision allemande.
Interrogée sur son évaluation de la réponse donnée par Téhéran aux initiatives de la communauté internationale, la chancelière allemande a dit: "Nous continuons d'étudier très attentivement la réponse de l'Iran". "Quoi qu'il en soit, d'après tout ce que j'entends on ne peut pas en être satisfait", a-t-elle souligné.
Et d'ajouter qu'il manque le principal dans la réponse de Téhéran, c'est-à-dire la phrase que "Téhéran suspend ses activités d'enrichissement d'uranium pour se mettre à la table des négociations".
"Il manque cette phrase déterminante dans la réponse, et cela doit être corrigé", a précisé Mme Merkel.
Ce disant, elle a souligné que l'Allemagne va s'employer à l'obtenir, et que la communauté internationale doit, pour sa part, faire preuve de solidarité dans cette question.