"D'après tout ce que j'entends, on ne peut pas en être satisfait", a dit Mme Merkel, faisant remarquer que, dans sa réponse, Téhéran n'avait même pas mentionné son intention de suspendre l'enrichissement d'uranium, ce qu'il doit faire pourtant conformément à la résolution en ce sens du Conseil de sécurité.
La veille, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Mikhaïl Kamynine, a déclaré qu'il n'était pas à exclure que de nouvelles consultations soient nécessaires après l'examen de la réponse de l'Iran aux initiatives des six, avant d'insister une fois de plus sur la nécessité de régler le problème nucléaire iranien par voie diplomatique.
"La Russie estime que la communauté internationale doit faire de son mieux en vue de régler par voie négociée les problèmes relatifs au programme nucléaire iranien", a souligné le diplomate.
Et d'ajouter: "La Russie poursuivra sa ligne consistant à rechercher un règlement négocié de la situation autour du programme nucléaire iranien, tout en s'appliquant à y maintenir le rôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et à ne pas admettre l'érosion du régime de non-prolifération".
"Nous continuerons à recourir à cette fin aussi bien aux contacts bilatéraux avec Téhéran qu'aux mécanismes des six et du Conseil de sécurité de l'ONU", a indiqué Mikhaïl Kamynine.