"La déclaration de l'ambassadeur Maximo Cajal, représentant personnel du premier ministre espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, pour le programme "Alliance des civilisations", ne reflète pas la position officielle de l'Espagne, mais le "point de vue personnel" de ce diplomate", lit-on en substance dans une note publiée jeudi par le ministère des Affaires étrangères de l'Espagne.
Or, Gabriela Canas, représentante du gouvernement espagnol, a indiqué dans un communique de presse que le diplomate "aurait sans doute réfléchi comme les Iraniens eux-mêmes pourraient le faire, en réagissant à la prise de position de l'Occident".
Pour sa part, le Bureau pour l'information extérieure de l'Espagne a souligné que lesdites déclarations du diplomate "avaient un caractère strictement personnel", et que le ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération, Miguel Angel Moratinos, avait plus d'une fois répété que "l'Iran devait accepter le plan européen" concernant son programme nucléaire.
Evoquant le programme nucléaire iranien dans une interview à la Radio nationale espagnole Maximo Cajal s'est posé la question: "Pourquoi refuse-t-on à l'Iran le droit� d'entrer en possession d'armes nucléaires alors qu'il est entouré par des pays qui en ont déjà?".
Cette déclaration du diplomate espagnol haut placé a été interprétée par bien des médias nationaux et internationaux comme un revirement dans la politique de l'Espagne à l'égard du dossier nucléaire iranien.