Une rencontre sur le Liban des représentants des pays de l'UE se déroule à huis clos à Bruxelles

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BRUXELLES, 23 août - RIA Novosti. Une rencontre extraordinaire des ambassadeurs de l'Union européenne (UE) s'est ouverte mercredi à Bruxelles, elle est consacrée à la situation au Liban et se déroule à huis clos, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Ce forum précède une réunion tout aussi extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des Etats de l'UE qui est fixée au 25 août prochain dans la capitale belge et à laquelle participera le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Kofi Annan.

Erkki Tuomioja, ministre des Affaires étrangères de la Finlande, pays assumant à présent la présidence tournante de l'Union européenne, a déclaré la veille qu'en ce qui concerne le Liban, les questions clés y sont aujourd'hui: par quelles forces et dans quelle composition l'opération de maintien de la paix y sera effectuée, et qui se chargera de la direction de ladite opération?".

Ce disant, M. Tuomioja a indiqué que la Finlande soutenait la candidature de l'Italie à titre de chef de l'opération de maintien de la paix au Proche-Orient.

Somme toute, a estimé le chef de la diplomatie finlandaise, l'UE pourrait affecter pour la participation à l'opération des Nations Unies au Liban quelque 7.000 soldats de la paix des 15.000 "casques bleus" prévus pour le contingent de paix au Proche-Orient.

Toujours selon M. Tuomioja, la Finlande considère, pour sa part, une possibilité pour envoyer au Liban 200 à 250 soldats de la paix.

Quoi qu'il en soit, le premier ministre italien, Romano Prodi, a déclaré, de son côté, que, d'ici la fin de la semaine en cours, il serait décidé qui se mettrait à la tête de la force de maintien de la paix au Liban.

"Toutes les questions relatives au format de la future mission de maintien de la paix au Proche-Orient et à son commandement seront réglées d'ici la fin de cette semaine", a notamment affirmé M. Prodi.

Comme il a souligné, la future réunion des chefs de diplomatie des pays-membres de l'Union européenne, convoquée à l'initiative du ministre des Affaires étrangères de l'Italie, Massimo D'Alema, y aura une importance déterminante.

Or, le premier ministre italien n'a pas, non plus, exclu que des militaires russes puissent également participer au contingent de paix. La décision sur ce point sera adoptée dans les jours qui viennent, a précisé M. Prodi.

"Je suppose aussi que Kofi Annan se serait mis en contact avec la République populaire de Chine", a précisé le chef du gouvernement italien.

Auparavant, le chef du gouvernement israélien, Ehud Olmert, et son homologue libanais, Fouad Siniora, ainsi que la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, se sont prononcés favorablement concernant la candidature de l'Italie, comme commandant éventuel de la mission internationale de maintien de la paix.

Dans une interview publiée mardi dernier dans le journal La Repubblica, le ministre des Affaires étrangères de l'Italie, Massimo D'Alema, a précisé que l'Italie envisageait d'envoyer au Liban 2.000 à 2.500 militaires.

Comme l'ont fait savoir plus tôt les médias belges, à part la France qui transfère d'ores et déjà ses soldats au Liban, ont donné leur accord de principe de participer à la formation de la force de maintien de la paix au Liban l'Italie, l'Espagne, la Finlande, le Danemark, la Lituanie, l'Allemagne, la Grèce, le Portugal et la Belgique.

L'ONU espère que d'ici le 28 août prochain la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) sera renforcée de quelque 3.500 soldats.

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