Ilham Aliev a évoqué la rencontre devant les journalistes à l'issue des discussions qui se sont déroulées tout d'abord en tête à tête puis avec la participation des délégations représentatives des deux parties. "Nous avons procédé à un échange de vues détaillé sur un large panel de problèmes de la sécurité régionale, du règlement au Proche-Orient, dans le Haut-Karabakh et dans les territoires palestiniens", a indiqué M. Aliev, signalant que ces deux derniers conflits se ressemblaient "sur bien des points", ce qui rapprochait encore plus les positions des deux pays.
"Les relations entre nos deux pays se trouvent actuellement à un niveau très élevé, l'Azerbaïdjan et la Jordanie développent leur dialogue politique et mènent une coopération réussie au sein des organisations internationales, et bénéficient d'une complète compréhension mutuelle sur bien d'autres questions", a déclaré le président azerbaïdjanais.
"Nous tenons à élargir encore plus nos relations", a-t-il ajouté.
Evoquant la coopération économique et commerciale entre l'Azerbaïdjan et la Jordanie, Ilham Aliev a reconnu que les relations bilatérales dans ce domaine n'avaient pas encore atteint le niveau requis. "Quoi qu'il en soit, leur potentiel est extrêmement important, et j'espère qu'après cette visite, nos contacts vont également se multiplier au niveau des milieux d'affaires, ce qui permettrait des progrès considérables dans cette sphère", a-t-il estimé, faisant remarquer qu'il n'y a pas longtemps l'Azerbaïdjan avait ouvert son ambassade en Jordanie, ce qui devrait "se répercuter positivement sur l'intensification des contacts bilatéraux".
"Il y a pour cela une base très solide, qu'il s'agisse du haut niveau des relations politiques entre nos deux pays ou de mon amitié personnelle avec le roi de Jordanie", a-t-il fait remarquer.
Pour sa part, Abdallah II s'est félicité du fait que les relations politiques entre les deux pays se trouvaient à un très haut niveau.
Il a également noté que l'Azerbaïdjan et la Jordanie étaient confrontés aujourd'hui à différentes menaces. "Je suis persuadé qu'en commun nous pourrons faire face à ces menaces communes qui sont aussi celles du monde entier", a conclu le roi Abdallah II.
