Rien n'est révélé en attendant de la teneur de cette réponse.
Antérieurement, Téhéran a laissé clairement entendre qu'il n'avait pas l'intention de suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium. C'est ce qu'a notamment déclaré dimanche dernier le porte-parole du ministère iranien des Affaires, Hamid Reza Asefi.
"La question de la suspension (de l'enrichissement d'uranium) est le retour vers le passé et ne figure pas, par conséquent, au programme de la République islamique", a dit notamment lors d'un point de presse le porte-parole de la diplomatie iranienne.
Lors d'une rencontre à Vienne le 1-er juillet dernier, les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, des Etats-Unis, de la République populaire de Chine (RPC), de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne et de la France ont approuvé tout un paquet d'initiatives en prévision de l'assentiment de Téhéran pour suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium. Ces initiatives s'étendent à trois sphères: programme nucléaire de l'Iran, coopération économique et garanties de sécurité. En échange de la reprise du moratoire sur l'enrichissement d'uranium, ce paquet d'initiatives entend toute une série de mesures "d'encouragement", y compris la fourniture de réacteurs à eau légère et le concours au développement des transports aérien et automobile.
Le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a promis de répondre aux initiatives des Six le 22 août. Néanmoins, sans attendre la réponse de l'Iran, le 31 juillet, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies a adopté une résolution conformément à laquelle la République islamique devait suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium d'ici fin août. En cas de refus de l'Iran de se plier à cette exigence, la résolution n'exclut même pas des sanctions économiques et diplomatiques contre Téhéran. 14 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont voté pour cette résolution. Le Qatar a voté "contre".