Le premier secrétaire général adjoint de l'ONU, Mark Malloch-Brown, a déclaré devant la presse que jeudi seulement quatre pays - le Bangladesh, l'Indonésie, la Malaisie et le Népal - s'étaient déclarés prêts a envoyer des militaires au Liban pour effectuer des patrouilles dans la zone tampon. Il est à signaler que les trois premiers sont des pays musulmans qui n'entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël.
De l'avis du premier secrétaire général adjoint de l'ONU, pour bénéficier d'un crédit de confiance auprès des deux parties au récent conflit, la Force de paix élargie doit être "musulmano-chrétienne". Mark Malloch-Brown a fait remarquer que plusieurs pays européens, dont l'Italie, la Finlande et l'Allemagne, avaient annoncé qu'ils avaient l'intention de prendre part à la mission au Liban, mais que certains détails restaient à préciser. Il est important que l'Europe fournisse des troupes pour la première vague de renforts pour la Finul.
En vertu de la résolution 1701 votée la semaine dernière par le Conseil de sécurité de l'ONU, Beyrouth et la Finul devront, dès la cessation des hostilités, prendre le contrôle des régions méridionales du pays. Le Conseil de sécurité a élargi le mandat des casques bleus et décidé de porter leurs effectifs à 15.000 hommes. Les troupes israéliennes devront se retirer au fur et à mesure du déploiement de l'armée libanaise et de la force de paix internationale dans la zone tampon.