"(Mercredi) j'ai rencontré tous les groupes, et nous avons convenu d'une accalmie et de l'arrêt de toute activité pouvant servir de prétexte pour une agression contre nous", a notamment déclaré jeudi à Gaza le président Abbas.
Et d'ajouter que pouvoir vivre en paix et en sécurité est un droit légitime de tout homme. A part cela, a-t-il poursuivi, la stabilisation de la situation permettra enfin d'entamer la mise en �uvre des projets économiques dans les territoires palestiniens qui sont financés par des investisseurs des pays arabes et autres.
Quoi qu'il en soit, cette déclaration du président de l'Autorité palestinienne a été formellement démentie par le représentent des Brigades Ezzedine al-Qassam - branche armée du Hamas - Abou Obeida. "Aucune entente n'a été enregistrée", a-t-il notamment déclaré dans une interview à la chaîne de télévision "Al-Jazzera".
Lors d'une attaque, le 25 juin dernier, contre un poste de contrôle israélien à la frontière de la bande de Gaza, les commandos palestiniens avaient pris en otage Gilad Shalit, caporal de l'armée israélienne. Trois groupes palestiniens, dont la branche armée du Hamas, ont revendiqué cet attentat.
A la suite de l'enlèvement de leur soldat, les troupes israéliennes ont lancé une opération d'envergure dans la bande de Gaza qui a coûté la vie à plus de 180 Palestiniens. Qui plus est, 64 fonctionnaires palestiniens ont été arrêtés, y compris les ministres et les députés représentant le mouvement Hamas, dont le président du parlement palestinien - Aziz Doueik.
Dans son discours d'aujourd'hui, Mahmoud Abbas a confirmé la nécessité de régler le problème du soldat israélien en captivité, tout en exhortant cependant à ne pas oublier, non plus, des milliers de Palestiniens qui croupissaient dans des prisons israéliennes.