La résolution du Conseil de sécurité de l'ONU ne mentionne que le déploiement dans le sud-Liban de l'armée libanaise et de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul), le désarment du Hezbollah est une affaire intérieure du pays, a déclaré Ahmed Aboul Gheit.
Une partie du territoire libanais reste occupée par les troupes israéliennes, alors qu'elles doivent être retirées conformément à la résolution, a-t-il dit.
La communauté internationale doit concentrer son attention sur l'envoi immédiat d'unités supplémentaires de la Finul dans le sud du Liban, a estimé le chef de la diplomatie égyptienne.
Massimo d'Alema, qui effectue une visite en Egypte, a fait savoir que l'Italie avait l'intention d'envoyer trois milliers militaires au Liban, mais que le chiffre définitif ne serait fixé qu'après un accord avec les autres pays dont les militaires feront partie du contingent.
Selon lui, un groupe de travail est en train d'élaborer à New York le plan de cette opération. "L'étape suivante d'application de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoit l'entrée des unités de l'armée libanaise et des casques bleus de l'ONU dans le sud du Liban et, parallèlement, le retrait des troupes israéliennes", a ajouté le ministre italien des Affaires étrangères.
Massimo d'Alema s'est dit certain que, dans quelques heures, les parties s'entendraient sur les effectifs du contingent de l'ONU au Liban et sur les quotas de chaque Etat.
Conformément à la résolution, la force internationale agira dans la région située entre la "ligne bleue" - frontière temporaire entre le Liban et Israël - et le fleuve Litani, a-t-il rappelé.
"A part l'armée libanaise et la force internationale, il ne doit pas y avoir d'autres formations armées", a souligné Massimo d'Alema.