La Géorgie lie la surveillance de ce territoire au respect de conditions inventées, et notamment à la surveillance de la partie basse des gorges et aux inspections internationales de l'ancienne base militaire russe de Goudaouta, selon lui.
Les soldats de la paix russes et les observateurs internationaux de l'ONU procèdent régulièrement au monitorage de la partie basse des gorges de Kodori, alors qu'ils n'ont pas la possibilité d'organiser une surveillance analogue dans la partie haute des gorges, a souligné le général.
Les patrouilles ont été suspendues après l'abattage il y a trois ans d'un avion avec à son bord des observateurs onusiens et en raison de l'incapacité de Tbilissi d'assurer la sécurité des observateurs, a expliqué le responsable.
Quant à la base de Goudaouta, M. Evnevitch a précisé qu'il y a trois ans encore, il avait présenté au ministère géorgien des Affaires étrangères des photos représentant les ouvrages de l'ancienne base, mais qu'aucun représentant de la Géorgie ou des observateurs internationaux ne s'y était rendu depuis, ceux-ci affirmant n'avoir pas été autorisés à y pénétrer.
La Russie a respecté toutes ses obligations concernant le démantèlement de la base, a insisté le général, expliquant que c'étaient les autorités abkhazes et non pas russes qui ne laissaient pas les responsables géorgiens entrer dans la base de Goudaouta.
