Au cours d'un entretien avec des journalistes russes, il a relevé que la résolution votée vendredi à l'unanimité par le Conseil de sécurité "exige un cessez-le-feu immédiat, ce qui est là une clause clé pour la Russie", et tient compte des exigences légitimes du Liban et des intérêts sécuritaires d'Israël.
"Il me semble possible d'évoquer un certain succès diplomatique du Conseil de sécurité, quoique, malheureusement, beaucoup trop de temps ait été nécessaire pour y parvenir", a indiqué Vitali Tchourkine.
"Maintenant le secrétaire général de l'ONU va devoir, conjointement avec les parties intéressées, définir l'heure à laquelle le cessez-le-feu commencera à être observé, a poursuivi l'ambassadeur russe à l'ONU. Ensuite le déploiement du contingent militaire libanais de 15.000 hommes au Liban sud et le renforcement de la Force intérimaire des Nations Unies dans ce pays commenceront".
Vitali Tchourkine a qualifié de très important le point de la résolution selon lequel aucune nouvelle force internationale ne sera constituée. Il a indiqué que certains pays s'étaient déclarés prêts "a envisager positivement" l'envoi d'un contingent militaire pour renforcer la Finul au Liban. "Dans ce contexte on a fait état de l'Australie, de la Pologne et de la Slovaquie. La France elle aussi a fait comprendre qu'elle pourrait prendre une décision positive à ce sujet en cas d'élaboration d'un texte politique approprié, ce qui s'est produit aujourd'hui", a ajouté le représentant de la Russie à l'ONU.