Seulement un tiers des sondés (30%) "ont entendu quelque choses" au sujet du Hezbollah et encore 10% n'ont même pas pu répondre à cette question.
Parmi ceux qui savent quelque chose concernant le Hezbollah, la moitié ont estimé, en répondant à la question: "Que savez-vous exactement du mouvement Hezbollah?", que ce sont des "terroristes", des "bandits" ou un "groupe militaire". Les autres ont fourni les définitions les plus variées à commencer par des "extrémistes religieux" jusqu'à un "parti politique en Palestine".
Les experts de la FOM signalent que la majorité écrasante des interviewés ne considèrent même pas le Hezbollah, mais le Liban, comme partie au conflit avec Israël.
A la question de savoir qui est justement responsable de ce conflit armé au Proche-Orient, plus de la moitié des personnes interrogées (56%) n'ont pu donner aucune réponse. Parmi ceux qui "connaissent" le coupable, la plupart (17% du total des sondés) pointent Israël du doigt. 5% en attribuent la faute au Hezbollah et 5% également - au Liban. 6% des interviewés estiment que les deux parties au conflit sont également responsables de l'aggravation de la situation au Proche-Orient.
"Il est significatif que plus souvent que le Liban et le Hezbollah, ce sont les Etats-Unis qui sont accusés d'avoir déclenché le conflit actuel. Ainsi, 7% des sondés sont de cet avis", lit-on dans le rapport de la fondation Opinion publique.
Les autres 4% des interviewés ont indiqué que les coupables en sont "l'argent", le "monde islamique", la "politique" ou la "Palestine".
Somme toute, plus de la moitié des Russes suivent de près les événements en cours au Proche-Orient (54%), 43% n'y font aucune attention. 3% n'ont pu rien dire à ce sujet.
Ce sondage d'opinion a été réalisé par la fondation Opinion publique dans cent agglomérations de 44 régions, territoires et républiques de la Fédération de Russie les 5 et 6 août dernier. 1.500 personnes ont été interviewées au lieu de leur résidence. La marge d'erreur statistique n'y dépasse pas 3,6%.
